Cécile MBAYE : aller au devant des jeunes.
Élément central du projet IN SYSTÈME, Cécile MBAYE a été recrutée pour mener toutes les actions qui gravitent autour de cette démarche d’échelle régionale. Elle partage son poste entre les deux rives de la Garonne : La Mission Locale de Bordeaux et la notre. Son objectif : nouer le contact avec un public que nous n’arrivons pas à capter de manière traditionnelle.
Une habituée de l’économie sociale et solidaire.
Cécile est diplômée en 2007 d’un Master Droit et Sciences Sociales ESS en Alsace. Il y a 13 ans, elle se destinait déjà à développer l’économie sociale et solidaire, alors peu connue du grand public. Elle arrive à Bordeaux en 2008 et s’y attelle sans tarder : elle devient responsable de l’Atelier Remuménage jusqu’en 2016. Pendant ces 8 années de labeur, elle aidera l’association à prendre l’envergure dont elle jouit aujourd’hui. Elle contribue notamment à obtenir l’agrément « Atelier chantier d’insertion » délivré par l’État en 2015.
Plus tard, Cécile occupera des postes à l’ADAPEI et au sein de l’entreprise adaptée Elise Atlantique auprès de publics en proie au handicap. Enfin, elle officie en tant que cheffe de projet pour la structure PASSERELLE.
Une Mission sur-mesure.
Début 2020, Cécile rejoint la famille des Missions Locales en tant que « sourceuse territoriale » dans le cadre du projet IN SYSTÈME, financé par le PIC (Plan d’Investissement dans les Compétences). Elle construit et développe un plan d’action de repérage autour de deux grands axes : aller au devant des jeunes avec des actions « hors les murs » et créer des modalités d’accueil additionnelles.
« Je ne suis pas conseillère ».
En effet, Cécile vient agir en amont des conseillers de notre Mission Locale et de celle de Bordeaux. Elle rencontre des jeunes sur des bases informelles, moins normées que les entretiens traditionnels.
« Je crée un lien de confiance avant tout, je pars sans a priori sur le jeune. Peu m’importe ce qu’il a fait avant, je crois à la deuxième chance. »
Elle ajoute : « ces jeunes ont envie de s’en sortir, ils sont enthousiasmants. Toutefois, ils peuvent être totalement dépassés par leur environnement ».
Enfin, Cécile précise que le fait de rencontrer un public qui ne vient pas habituellement vers les Missions Locales l’oblige à changer de posture :
« la relation est différente, c’est un échange. J’ai plus de marge de manœuvre car la personne apprécie que je me déplace, les rôles évoluent. »