La Garantie Jeunes prend la vague.
Surf Insertion au Cap Ferret.
Mercredi 01 juillet, l’été entame son règne et chasse peu à peu la morosité du confinement. De Cenon, Bassens, Floirac, au Cap Ferret, le mobilier urbain laisse place à la forêt de pins. 44 jeunes accompagnés par la Mission Locale ont participé à une journée « glisse et éco-citoyenneté » avec l’association Surf Insertion.
Le bus démarre avec à son bord un peu plus de 40 personnes, jeunes et accompagnants confondus. Les masques sont ajustés, les mains désinfectées : la journée peut officiellement commencer. Finalement, une heure et demie plus tard, les premiers descendent du bus, le sable et les aiguilles de pins remplacent le goudron sous leurs pieds.
Un littoral à découvrir.
Benoît Rambeau nous attend sur ce littoral qu’il connaît si bien. Il est en charge du développement et intervenant depuis 20 ans pour l’association Surf Insertion. Créée en 1997, elle met en œuvre des actions favorisant la pratique des sports de vague et d’éco-citoyenneté sur le littoral français en faveur des jeunes qui n’y ont habituellement pas accès.
En ce premier jour de juillet, les 44 jeunes qui ont répondu présent vont profiter de cette double activité. Loin des préoccupations quotidiennes, la journée fut bien remplie : initiation de 2 heures avec l’école de surf du Cap Ferret. Du sport, des vagues et des animateurs d’une extrême gentillesse. Ensuite, place à la découverte de l’écosystème littoral : sa création, sa composition et sa préservation. Une balade « de la forêt à la mer » en abordant différents sujets autour de la biodiversité et de l’écoresponsabilité. Enfin : un ramassage de déchets sur la plage.
La Garantie Jeunes pour sécuriser un parcours.
Pour rappel, les 44 adultes en devenir accordent leur confiance à la Mission Locale. Ils font partie du dispositif de Garantie Jeunes, lequel leur permet de préparer (ou confirmer) un projet professionnel et d’acquérir plus d’autonomie. En effet, ils réalisent des immersions en entreprises, reçoivent l’aide d’intervenant, le tout en sécurisant leur quotidien avec une allocation indexée sur le RSA. De toute évidence, les 16-25 ans ont été terriblement affectés par la crise du COVID-19. Entre report des sessions de formation, annulation de recrutements et éloignement des structures sociales, la crise n’aura pas été clémente. Cette journée ne pouvait pas tomber à un meilleur moment pour profiter de l’immensité du littoral girondin, de son sable et de ses vagues à perte de vue.